CMC Tronquières Assemblée Générale des personnels.

, par Udfo15

Suite à l’annonce faite par l’ARS de la possible fermeture du service de réanimation du CMC de Tronquières, l’Assemblée Générale des personnels a réuni un très grand nombre de salariés, hier soir, dans la salle de la cafétéria de l’établissement.

Après les interventions du Dr Markarian, président de la Commission Médicale d’ Etablissement, du Dr Debbat, responsable du service réanimation du CMC et de M. Auriac, directeur de l’établissement ; Geneviève Calvet, déléguée du personnel et déléguée syndicale FO puis Jean-Vincent Boudou Secrétaire général de l’Union Départementale des syndicats Force Ouvrière du Cantal ont pris la parole.

Au vu de événements, la décision de l’ARS de supprimer des lits de réanimation dans le département du Cantal semble s’inscrire d’une part dans le cadre d’un "plan comptable" aveugle et opportuniste, et d’autre part dans le cadre de décisions éminemment politiques.

Pour Force Ouvrière, J-V. Boudou a précisé qu’en tant qu’organisation syndicale, nous, nous ne faisions pas de politique. Notre seul objectif est la défense des intérêts des salariés et nous syndiquons des travailleurs du secteur privé (CMC) comme du secteur public (Hôpital).

Il est hors de question pour nous d’opposer les uns aux autres et cette solidarité, qui s’était exprimée lors du conflit de 2009 au CMC, est plus que jamais d’actualité.

La fermeture du service de réanimation, outre le fait que ce serait une nouvelle perte de l’offre de soins dans le département, impacterait immédiatement 30 à 35 emplois et à très court terme de nombreux autres, puisque plus aucun acte de chirurgie "lourde" ne pourrait avoir lieu.

Des pertes d’emplois, pour nous inacceptables, voilà pourquoi nous avons demandé audience à tous les élus du département.

Voilà pourquoi nous, Force Ouvrière, nous ne sommes pas dans un cadre "d’union sacrée" mais bien dans un cadre revendicatif et nous demandons à la direction CMC, et donc à Vitalia, ce qu’ils comptent faire pour protéger les emplois des salariés du CMC.

Voilà pourquoi aucun lit ne doit disparaitre et aucun emploi ne doit être supprimé au CMC.