Associée à la « Modernisation de l’action publique » qui prend la suite de la RGPP et à la « Réforme de l’administration territoriale de l’Etat », ces orientations conduisent à l’éloignement des services publics, à la désertification de la puissance publique en particulier en zones rurales, à une balkanisation de l’action publique, à des suppressions d’effectifs publics du fait des mutualisations-fusions, et à des mobilités forcées pour plus de 400.000 agents (Etat et territoriaux) sur 10 ans.
Force Ouvrière dénonce les récents désengagements de l’Etat, ce renforcement du mitage territorial et du « tout-urbain » par la création des métropoles au motif de « compétitivité », et cette organisation de la suppression progressive du Département et de l’échelon communal. Force Ouvrière s’inquiète également d’un éventuel pouvoir réglementaire d’adaptation aux régions.
Pour Force Ouvrière, cette logique va entrainer un accroissement des inégalités et une différenciation du droit d’une région à l’autre, d’une métropole à l’autre. Elle remet en cause l’indivisibilité, la cohérence, la lisibilité, l’unicité et, du coup, l’égalité républicaine, c’est-à-dire l’égalité de droit.
L’austérité est désastreuse socialement, économiquement et démocratiquement. Faire des économies en bradant la République n’est pas admissible.