Jean-Claude Mailly veut orienter le sommet social sur le chômage

, par Udfo15

Alors que le sommet social doit se tenir le 18 janvier prochain, le patron de Force Ouvrière ne veut pas entendre parler de TVA sociale ou d’accords compétitivité emploi.

Alors que le sommet social doit se tenir le 18 janvier prochain, le patron de Force Ouvrière ne veut pas entendre parler de TVA sociale ou d’accords compétitivité emploi.

Jean-Claude Mailly fait pression sur l’ordre du jour du sommet social du 18 janvier prochain, voulu par Nicolas Sarkozy. Le secrétaire général de Force Ouvrière a réclamé lundi 9 janvier "des mesures d’urgence" face à la hausse du chômage et rejeté tout débat sur la TVA sociale ou encore sur les "pactes de compétitivité-emploi".

Interrogé sur Europe 1 sur ce qu’il attendait du sommet social, il a cité "toutes les décisions qu’il faut prendre en période de crise, avec le chômage qui explose".

"Ce sont les questions qui tournent autour du chômage partiel, de la formation des chômeurs. A un moment donné, cela suppose que l’Etat, Pôle emploi et les employeurs mettent de l’argent sur la table", a-t-il détaillé, évoquant des "mesures conjoncturelles d’urgence face à l’augmentation du chômage".

"Ensuite", a-t-il poursuivi, il y a des "mesures de fond, type TVA sociale ou accords compétitivité emploi, et là, il n’est pas question pour nous de discuter de ça".

"On ne discute pas de ça, comme ça, à la volée", a-t-il estimé, pointant que "les politiques se positionnent en fonction d’un calendrier électoral, c’est leur problème, pas le nôtre". "On ne fait pas ça en trois semaines", a-t-il ajouté. Journée de mobilisation pour la CGT

Alors que le numéro un de la CGT, Bernard Thibault, a appelé le 18 janvier à une journée de mobilisation, Jean-Claude Mailly a assuré que son syndicat ne mobiliserait pas. "Les salariés ne sont pas très enclins ces derniers temps à des mobilisations parce qu’ils ont le souvenir de fortes mobilisations en 2010 (sur les retraites, ndlr) qui n’ont pas eu de résultat", a-t-il expliqué.

"Il faut garder les forces quand c’est nécessaire", a estimé Jean-Claude Mailly. N’excluant pas "un super plan d’austérité", il a jugé qu’il faudrait "vraiment se mobiliser" à ce moment là

Créé le 09-01-2012 à 19h37

Par Challenges.fr

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