COMMUNIQUE Force Ouvrière reçue par la DASEN du Cantal

, par Udfo15

Plus d’un an après son installation Mme Remer, DASEN du Cantal, accompagnée de M. Didier Secrétaire général et de Mme Champigny inspectrice de l’information et de l’orientation, a enfin accepté de recevoir une délégation Force Ouvrière.

Cette délégation était composée de A. Chavaroche, Secrétaire départemental de la FNEC-FP FO, de K. Meyniel du Snudi FO 15 et de Jean-Vincent Boudou Secrétaire général de l’Union Départementale FO du Cantal.

Cinq points majeurs ont été abordés lors de cette entrevue :

 Les journées de rattrapage de cours des 13 novembre 2013 et 11 juin 2014. La délégation a fait part à la DASEN de son opposition à cette mesure. L’incompréhension et le rejet de celle-ci par les personnels se caractérisent par la signature massive des pétitions. Nous lui avons fait remarquer que le calendrier était basé sur un nombre de semaines et non sur un nombre de jours.

 Enseignement adapté / EREA. Dans l’enseignement adapté, le problème d’orientation des élèves en grandes difficultés, maintenus en collège, dévoile toute la problématique et les dérives du « collège unique » et des « compétences ». Compétences qui ne sont en aucun cas reconnues au même titre que la connaissance et les diplômes nationaux, et qui vont à l’encontre des élèves et au-delà des futurs salariés. Sur l’EREA d’Aurillac la DASEN nous informe qu’un travail de « réflexion » et d’articulation entre l’EREA et la SEGPA doit être mené cette année, mais qu’il n’a pas encore débuté !

 Enseignement professionnel. Nous avons une nouvelle fois signifié notre opposition totale à la régionalisation de cet enseignement, ainsi qu’à la « mixité des publics ».

 Rythmes scolaires. Sur ce dossier preuve est faite que l’Education Nationale abandonne du terrain au « profit » des collectivités territoriales ; nous en demandons le retrait.

 Partenariat entre le rectorat et l’association des maires. Notre analyse de ce partenariat, est extrêmement négative. Si nous prenons acte de l’éventuel gel des postes sur 3 ans, ce partenariat nous semble un nouveau et très dangereux recul des prérogatives du service public de l’Education Nationale. Si les élus viennent à « décider », d’une façon ou d’une autre, de la carte scolaire c’est l’école de la république qui est remise en cause. L’intervention inévitable des élus et de leurs cercles d’influences risque à terme de nous orienter vers une carte scolaire des plus « médiévale ». Enfin concernant le financement de ce partenariat, aucune information n’était officiellement en possession de la DASEN !

Aurillac le 12 novembre 2013