Pour le TUC, il s’agit de restrictions draconiennes du droit de grève qui visent notamment à empêcher les salariés du secteur public de lutter contre les gels de salaires et les nouvelles coupes budgétaires envisagées par le chancelier de l’échiquier (ministre des finances).
Le projet de loi entend faire approuver une action syndicale dans les entreprises par une majorité des salariés avec un taux de participation au scrutin d’au moins 50%. En outre dans les entreprises assurant « des services publics essentiels » (comme la santé, les transports ou l’éducation), au moins 40% des électeurs potentiels devront voter en faveur de la grève pour que celle-ci ait lieu.
Autre mesure annoncée, les cotisations syndicales ne financeront plus de façon automatique les partis politiques comme le Labour. Il faudra que le salarié choisisse cette option « de façon transparente ».
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