La forme : digne d’un retour au Moyen-âge, le spectacle affligeant d’une distribution de baronnies, où les équilibres d’ordre politique prennent le pas sur toutes autres considérations, nous est imposé. Alors qu’il s’agit d’un redécoupage profond de la République, nous assistons à un véritable marchandage pour savoir quelle Région sera associée à telle autre ...
Le fond : la diminution du nombre de Régions n’obéit qu’à des motivations d’ordre économiques et financières. Tout cela s’effectue dans un contexte d’austérité et de réduction de 54 milliards des dépenses publiques, où le département maillon essentiel de l’organisation de la République n’existe plus !
Tous ces marchandages, toutes ces annonces se déroulent sans aucune considération, ni reconnaissance pour les fonctionnaires et agents territoriaux relevant des Conseils Généraux !
Ils assistent à ce spectacle en se posant une multitude de questions :
– Qui sera mon prochain employeur ?
– Où sera ma future affectation ? Aurillac, Clermont-Ferrand ou Lyon ?
– Quel statut avec quelle rémunération ?
– Les effectifs ?
– Les conditions de travail ?
– Quelles conséquences pour les usagers du service public ?
Autant d’interrogations sans réponse et une réalité :
Quel avenir se dessine pour les agents du Conseil Général du Cantal ?
Force Ouvrière continuera de défendre les principes républicains de liberté, d’égalité, de fraternité et de laïcité, de défendre le statut, la rémunération des personnels territoriaux et les emplois, car il n’y a pas de République sans Services Publics !
A Aurillac le 17 juin 2014.