Communiqué de la FEC-FO - Section Fédérale du Commerce De l’aveu de Jean-Claude Borrelier, le dimanche ça ne paie pas !

, par Udfo15

Dans sa prose mensuelle imposée à ses salariés (jointe avec leur fiche de paie), le PDG de Bricorama, Jean-Claude Borrelier, leur reproche à mots couverts des « ventes décevantes ».

Il pointe du doigt son personnel en lui reprochant qu’il n’a pas su « analyser et corriger les familles et les rayons » pour palier au « temps… catastrophique avec un nombre de jours de pluie record ! ».

Peut-être un problème d’embauche ? Il lui faudrait des vendeurs météorologues, voire des shaman pour empêcher la pluie.

Le clou de sa com reste le constat : « l’analyse des chiffres montre qu’au cumul depuis le début de l’année, nous n’avons reçu que le même nombre de clients qu’en 2013 alors que nous avons le bénéfice de l’ouverture du dimanche. ».

C’est pourtant, ce qui a été développé par FO, à chaque occasion qui lui a été donnée. L’ouverture d’un 7ème jour n’offre pas plus de pouvoir d’achat aux clients.

Comme ce fut le cas, devant la Mission d’Information et d’Evaluation du Conseil de Paris sur le travail dominical et nocturne, réunie hier.

Dans le même édito, Bricorama annonce des bons d’achats, uniquement délivrés un vendredi et un samedi.

Ces offres qui n’étaient faites que le dimanche pour attirer les clients sont maintenant utilisées pour pallier des ouvertures dominicales décevantes.

La seule augmentation du chiffre d’affaires sera les parts de marché prises aux voisins, quand les gros du bricolage briseront les reins des petits. Comme c’est le cas dans l’ameublement pour le groupe Mobilier européen, propriétaire des magasins d’ameublement Atlas, Fly et Crozatier, qui a demandé, mercredi dernier, son placement en redressement judiciaire. IKEA et Conforama doivent se frotter les mains.

La défense du Repos dominical, c’est la défense de l’emploi.